Rose Roassim

Tchad:Boko Haram frappe N’Djaména

Ce matin, la panique gagne la population de la ville de N’Djaména. La Secte Boko Haram vient de sévir dans la capitale. elle a choisi l’enceinte du commissariat central et l’école de police pour frapper.
En effet, la secte terroriste frappe la capitale tchadienne en faisant exploser ce matin deux bombes dans deux endroits stratégiques. les institutions de la sécurité territoriale nationale.
Selon une source hospitalière, l’on compte déjà 26 morts et plus de 85 blessés. Un bilan qui ne tardera pas à s’alourdir à cause des blessés graves qui sont entrain d’être admis actuellement dans les hôpitaux. « Je n’ai jamais vu des personnes déchiquetées de la sorte », informe une infirmière de l’hôpital de la liberté qui accueille les morts et les blessés de l’école de police située non loin de là.
La ville entière est paniquée. les entreprises libèrent leurs personnels, les réseaux sont perturbés à cause des multiples appels.
Chacun cherche à savoir si tous les membres de sa famille va bien.
Les forces de l’ordre et la garde présidentielle ont quadrillé le secteur et bloqué tous les axes menant aux lieux des attentats, à la recherche de suspects et d’autres engins explosifs. Car, pour le moment, il n’y a aucun indice qui mène aux hauteurs.
Mais comme l’on s’y attendait déjà, le Tchad est dans le collimateur de cette secte depuis que les autorités ont décidé de la combattre.
Pendant des mois, la sécurité des institutions et des lieux de rassemblement public tels que les églises et les mosquées sont renforcées.
Malheureusement, avec le temps, un laisser-aller s’est installé et les tchadiens ont fini par oublier la psychose Boko Haram.
La secte aurait donc choisi ce moment d’oubli pour rappeler aux tchadiens qu’ils sont mal barrés.
Des mesures

des cadavres dans la cours de l'école de police.(PH. DR)
des cadavres dans la cours de l’école de police.(PH. DR)
de sécurités seront certainement renforcés d’ici là. en attendant, chaque tchadien est appelé à la prudence et la méfiance.


Tchad : les complices de Habré jugés et condamnés

Ça y est! le verdict est tombé ce mercredi 25 mars à la cour criminelle spéciale de Ndjamena. Certaines victimes du régime tortionnaire de l’ancien président tchadien Hissene Habré peuvent respirer. Les complices du dictateur ont été jugés et condamnés pour des crimes commis entre 1982 et 1990. Vingt agents de la police politique de l’ancien président sont condamnés pour torture. Ils doivent 75 milliards CFA ($125 millions) de dommages aux 7000 victimes!
Parmi les accusés 7 ont été condamnés à la prison à perpétuité dans le cadre de ces procès.

Victime de Habré lors de l'attente du verdict. (Ph.DR)
Victime de Habré lors de l’attente du verdict. (Ph.DR)

« Vingt-quatre ans après la fin de la dictature de Habré, et 14 ans après que les survivants aient ont déposé leur plainte, le verdict d’aujourd’hui et l’ordre de réparation sont des victoires éclatantes pour les victimes de Hissène Habré » a déclaré Reed Brody, conseiller juridique à Human Rights Watch qui travaille auprès des victimes depuis 1999 et qui a assisté au procès. « La condamnation des responsables de l’appareil sécuritaire de l’État pour des violations des droits de l’homme constitue non seulement un hommage à la persévérance et à la ténacité des victimes, mais aussi un événement notable dans un pays ou les atrocités restent trop souvent impunies. »
Pour les Tchadiens qui ont vécu directement ou indirectement ces atrocités, c’est une victoire que de savoir les coupables enfin punis.
Ce jugement, le premier du genre au Tchad permettra de stopper les hommes de pouvoir aux placards noirs et pleins de cadavres à arrêter les crimes et tortures.
C’est aussi une occasion pour les victimes de se sentir soulagées après 20 ans de lutte pour que justice soit faite.
Non seulement le régime de Hissene Habré a fait d’innombrables morts, des milliers de handicapés ainsi que des veuves et orphelins, mais il a marqué aussi des esprits des douleurs insupportables et difficiles à soigner.
Tueries, tortures, trahisons formaient un trio parfait pour Habré et sa bande. Enfants, femmes et hommes, chacun a subi à sa manière les supplices de la tristement célèbre Direction de la documentation et de la sécurité DDS.
Voir aujourd’hui certains complices jugés est une satisfaction en attendant le jugement prochain de l’ancien dictateur tchadien détenu à Dakar. « Enfin, enfin, les hommes qui nous ont brutalisés et qui ont ri de nous pendant des décennies ont eu ce qu’ils méritaient » a déclaré Clément Abaifouta, président de l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré (AVCRHH). En tant que prisonnier il avait été forcé de creuser des charniers et d’enterrer de nombreux codétenus. Son souhait : « Le gouvernement doit maintenant mettre en application cette décision pour que les victimes obtiennent enfin réparation pour leurs souffrances et que des mesures soient prises pour que nous ne tombions pas dans l’oubli ».

Pour rappel, le président tchadien Hissène Habré est chassé du pouvoir et s’enfuit au Sénégal en décembre 1990. En mai 1992, après 17 mois de travail, la Commission nationale d’enquête « sur les crimes et détournements commis par l’ex-président, ses coauteurs et/ou complices », créée par décret en 1990 au Tchad, publie son rapport. La Commission a établi un bilan de 3 806 personnes – dont 26 étrangers – mortes en détention ou exécutées extrajudiciairement pendant la période 1982-1990, et a calculé que le bilan pourrait atteindre les 40 000 morts. Elle a recensé 54 000 détenus (morts et vivants) pendant la même période. La Commission a estimé que le travail qu’elle a effectué ne représentait que 10 % des violations et crimes commis sous Habré. c’est ainsi que le 26 janvier 2000, sept victimes tchadiennes déposent une plainte contre Habré à Dakar… Une longue bataille commence donc pour arriver à cette première victoire.
Avec ces condamnations, nous espérons que plus aucun Tchadien ne subira des telles atrocités et que tous les dirigeants africains, de peur d’être rattrapés par l’histoire, arrêteront de massacrer leurs peuples.


Elyse DAGOSSE , beauté Tchadienne 2015.

Miss tchad

Auréolée de sa couronne, mademoiselle Elyse DAGOSSE la nouvelle beauté tchadienne nous offre l’occasion de savoir qui elle est et de partager ses ambitions.

Quelles étaient vos impressions lorsque le jury vous annonçait comme MISS TCHAD 2015?

Sur le coup, j’étais sous le choc de l’émotion et je me suis laissée envahir. C’est de la fierté qu’on récent parce qu’on se dit qu’on n’est pas venu là pour rien. Je me suis dite, au moins là, j’ai fais quelque chose aujourd’hui.

Vous étiez entourée par vos proches à cet instant ?

Les ami(e)s, les parents m’ont beaucoup soutenu. Par contre, j’ai reçu énormément le soutien du public. C’était un soulagement pour moi de savoir que je suis la nouvelle Miss Tchad.

Comment vos parents ont jugé votre décision de vous présenter à cette élection ?

J’ai été élevée par des parents très cultivés. Je suis une fille instruite avec des parents instruits. Ils savent que dans le domaine de la culture, on ne s‘arrête pas qu’au physique. S’ils m’ont fait confiance, c’est pour mon côté intellectuel. Vous s’avez, je suis une fille rebelle (rire) et ils m’ont dit si tu as envie de le faire, nous on t’encourage. Mais ne déraille pas.
Parlez-nous de vos débuts dans le mannequinat.
J’étais une fille ordinaire. Vu que j’étais mince, grande, disons filiforme (rire). On me surnommait spaghetti à cause de mes jambes qui sont énormément longues. J’avais juste eu de la passion, j’aimais regardais les filles dans les magazines. Un jour, j’ai entendu parler des agences de mannequinat, subitement, j’ai été retenue à l’agence Les Empreintes du sahel. Je n’ai pas pu signer un contrat avec cette agence car j’étais jeune et je ne voulais pas aussi signer un contrat. Ensuite, j’ai regagné d’autres agences où j’ai défilé et j’ai fais du Freelance. Je participais à ces défilés quand j’avais à peine 17 ans. Les portes de l’agence Les Gazelles du sahel m’étaient ouvertes par la suite et j’ai fini dans une association des mannequins dénommée Toumai Fashion.

Ce qui vous amène au sommet et fait de vous Miss N’Djamena 2015!

Cette année, le comité d’organisation a effectué des présélections dans les régions du Tchad et j’ai été élue Miss N’Djamena. Ce qui évidemment m’a permis de représenter la région de Chari-Baguirmi à l’élection Miss Tchad 2015.

Parlez-nous de votre projet en tant que Miss Tchad.

Mon projet consiste à vulgariser les TIC(les Technologies de l’Information et de la Communication) dans les milieux scolaires et estudiantins. Il est important de constater la réalisation des TIC dans ces milieux, car nous sommes au 3emillénaire. Si l’homme a inventé la machine, cette dernière est là pour le soutenir en retour. Il est alors utile de donner l’internet aux étudiants et élèves pour qu’ils apprennent à l’utiliser, à s’informer et rester en contact avec le monde. Sur internet, on peut prendre les cours, mais aussi les acheter. L’internet peut contribuer à lutter contre la baisse de niveau. En cas de doute, un seul clic permet de tout y trouver.

Comment songez-vous réaliser ce projet ?

J’ai déjà un partenaire qui est Airtel. Mais il faut dire que ce que cet opérateur me donnera pour la réalisation ne sera pas suffisant. On parle des outils informatiques et c’est extrêmement cher, mais je veux que ces outils soient installés dans les écoles et universités du Tchad. C’est pourquoi, j’interpelle d’autres personnes de bonne volonté à soutenir ce projet. Une fois les moyens réunis nous commencerons à venir dans les établissements pour nous informer de ce qu’ils ont ou n’en ont pas en ce qui concerne l’informatique. Les visites terminées, nous reviendrons pour installer les outils informatiques, et l’internet aux élèves et étudiants qui n’en ont pas dans leurs établissements. Notre mission consistera enfin à former ces derniers. Les monitors installés, je pense que les jeunes vont en profiter. Il faut dire que j’aime l’informatique et l’internet, et je voudrais partager cette passion avec d’autres jeunes.

que dites- vous des parents qui voient de mauvais œil la participation de leurs filles à ces genres de compétition ?

Ils ont leurs raisons. Peut-être qu’ils ne veulent pas que leur fille soit le prototype de la beauté tchadienne. C’est quelque chose de culturel. Il ya peut-être le doute et la peur ou encore le manque de confiance de la part des parents à l’endroit de leurs filles.


Habré à la barre, une histoire du Tchad s’écrit

ph. DR
ph. DR
l’ancien dictateur tchadien Hisseine Habré est appelé à comparaitre pour crime de guerre, crime contre l’humanité et torture par le tribunal d’instruction des chambres Africaines extraordinaires basées à Dakar. cette décision est prise Le 6 février par Mbacké Fall,le Procureur général près les Chambres africaines. Avec ce procès, une page de l’histoire du Tchad s’écrit une fois de plus. aussi, avec le procès de Hisseine Habré, pour la première fois, un Etat Africain va juger le dirigeant d’un autre Etat Africain pour des violations des droits de l’Homme.
Cette décision de juger Habré intervient après une instruction de 19 mois au cours de laquelle plusieurs commissions rogatoires se sont rendues au Tchad pour enquêter sur les crimes reprochées à l’ancien président dictateur du Tchad. les quatre juges d’instruction des Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises ont conclu qu’il y avait suffisamment de preuves pour que Habré soit jugé pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture. Le procès devrait commencer en mai ou juin au Sénégal.
Les victimes du régime de Hisseine Habré ont accueilli les nouvelles de son renvoi devant la justice avec satisfaction. « Cela fait plus de deux décennies que j’attends de voir Hisseine Habré traduit en justice », a déclaré Clément Abaïfouta, président de l’Association des Victimes des Crimes du Régime de Hisseine Habré (AVCRHH), qui en tant que prisonnier politique sous le régime de Habré a été forcé de creuser des charniers et d’enterrer des centaines d’autres prisonniers. « Nous allons enfin pouvoir confronter notre bourreau et récupérer notre dignité d’êtres humains », a-t-il ajouté.
Selon Jacqueline Moudeina,l’avocate principale des victimes et présidente de l’Association Tchadienne pour la Promotion et les Défense des Droits de l’Homme (ATPDH) « , les victimes de Habré se rapprochent de plus en plus de la justice pour laquelle elles se battent depuis tant d’années après avoir enduré tant de souffrances ».

Hisseine Habré est accusé de milliers d’assassinats politiques et de l’usage systématique de la torture pendant son régime, de 1982 à 1990, lorsqu’il a été renversé par l’actuel président Idriss Deby Itno et a fui au Sénégal. Après une campagne de 22 ans menée par les victimes, les Chambres africaines extraordinaires ont été établies au sein des juridictions sénégalaises en février 2013 afin de poursuivre les crimes le plus graves commis durant son régime. Les Chambres ont inculpé Habré en juillet 2013 de crimes contre l’humanité, torture et crimes de guerre et l’ont placé en détention provisoire.


Déby a-t-il peur des projets de Dadnadji?

Deby

Dadnadji, ancien premier Ministre du Tchad
Dadnadji, ancien premier Ministre du Tchad

Dadnadji, l’ancien premier Ministre du Tchad est inculpé et arrêté hier 09 février pour une affaire de prénom. une affaire qui amène beaucoup de tchadiens à ce demander si Deby ne fait pas tout pour écarter Dadnadji de la politique. une façon de l’empêcher d’exprimer ou de concrétiser ses projets politiques.
Quand je vous disait que le Tchad est un pays extraordinaire, beaucoup ne m’ont pas cru. pourtant, c’est vrai. le Tchad est un pays ou tout est permis. et quand je vous dit tout, c’est vraiment tout.
Il y a à peine 5 ans, un beau matin, le président Deby déclare que dorénavant, son nom complet est Idriss Déby Itno au lieu de Idriss Déby tout court.
Tous les Tchadiens n’y ont vu aucun inconvénient puisque c’st son nom de famille, disait-on. tout le monde a donc pris l’habitude de l’appeler IDI au lieu de ID.
Il faut aussi noter qu’au Tchad, il est courant de voir de nom nouveaux s’ajouter à ceux de naissance. Pour les hommes et les femmes qui se convertissent à la religion Chrétienne Catholique, ils prennent un nom de l’un des nombreux Saints car, il y a des noms en langues qui ne reflètent pas trop l’esprit Chrétien. Exemple: Bandoumal (la vengeance ne meurt pas),yotoudjim (la mort me détruit), etc. i faut reconnaitre que le nom peut avoir de l’influence sur le caractère de celui qui le porte. c’est pourquoi il est conseillé de donner des noms positifs.
Dadnadji, l’ancien premier ministre, est inculpé pour avoir reçu un nom de Baptême qu’il a ajouté à son acte de naissance: Joseph.
N’est-ce pas ridicule de trainer un haut commis de l’Etat à la justice pour une affaire de prénom!
Au Tchad, il n’ y a pas que les noms de baptême qui s’ajoute au nom de naissance. il y a aussi les noms d’initiation
ce qui fait qu’à l’âge adulte, une personne peut avoir un nom et un prénom de plus qu’il pourrait ajouter à son acte de naissance. ce qui est normal si c’est l’autorité d’Etat civile qui le fait.
Malheureusement, pour un règlement de compte politique qui n’a rien a voir avec un prénom, il est honteux d’arrêter un haut cadre.
Deby aurait-il peur que Dadnadji se présente aux élections de 2016 et ne lui fasse de l’ombre?
L’homme Dadnadji est connu par les Tchadiens comme un travailleurs acharné, un connaisseur du sens de mot travail.
Etant premier Ministre, il a voulu redresser la gestion moribonde de pays à tous les niveaux. ce que beaucoup de parachutés du parti au pouvoir ne veulent pas puisqu’il les empêchait de se servir du trésor public comme dans leur grenier à mil.
Ils ont tout fait pour le débarquer en novembre 2013 de son poste de premier ministre.
l’homme, combatif et jamais abattu s’est vu refuser le droit de quitter le Tchad pour un autre pays alors qu’il se faisait soigner en Suisse.
Ensuite, on le convoque pour une histoire de date de naissance male écrite.
et aujourd’hui c’est plutôt à cause d’un prénom rajouté à son nom de naissance.
Et s’il fallait condamner des personnes pour un nom de plus, toutes les femmes mariées légalement qui portent le nom de leur mari seront inculpées, tous les chrétiens ayant pris un nom de baptême aussi. et les musulmans qui rentrent de la Mecque qui prennent le nom Hadj aussi ne seront pas du reste.
Ou irons-nous ainsi?
Si Deby veut salir Dadnadji pour qu’il ne puisse pas se présenter aux présidentielles de 2016, il va falloir qu’il trouve quelque chose de solide comme le cas de DSK avec son histoire de viol de dame Nafissatou. car, les tchadiens ne sont pas aussi idiots que cela pour avaler cette histoire de prénom ou de date de naissance.


De quelle démocratie parle-t-on au Tchad ?

Alain Serge Rédacteur en chef du Journal Libération
Alain Serge Rédacteur en chef du journal Libération

Dès la prise de pouvoir par Idriss Déby, les Tchadiens ont entendu un discours qui résonne encore dans la tête de tous. « Je ne vous apporte ni or, ni argent », mais la liberté.
Vingt-cinq ans plus tard, ce discours reste à moitié vrai. « Ni or ni argent », les conditions de vie n’ont pas beaucoup changé . Les riches proches du pouvoir sont devenus encore plus riches et les pauvres arrivent à peine à avoir un repas par jour.
L’argent du pétrole, l’on ne sait pas où il va. Le Trésor public peine à payer le salaire des fonctionnaires à la fin de chaque mois. Pourtant, la bourse du parti au pouvoir ne souffre d’aucun souci financier, vu que ce sont des milliards qui sont gaspillés pour organiser la fête de la « démocratie et de la liberté » chaque 1er décembre.
Les gisements d’or découverts dans le Tibesti passent sous silence parce que les Tchadiens sont avertis depuis un quart de siècle qu’ils n’auront ni or, ni argent.C’est la part de vérité du célèbre discours du sultan d’Amdjarass.
Quant à la liberté promise, l’homme ne tient toujours pas parole.Sinon, comment comprendre que dans un pays de droit ou règne la démocratie et la liberté, l’on arrête des journalistes, on les emprisonne pour des motifs fallacieux.C’est le cas en ce moment d’Alain Serge Zogbo, journaliste de nationalité ivoirienne qui travaille au Tchad depuis plus de 3 ans déjà pour. Mais dès qu’il décide de se retirer d’un journal appartenant à un vendeur d’illusion de Déby pour un nouveau journal, on l’arrête sous prétexte qu’il n’a pas de permis de travailler au Tchad. Etant à la Direction du journal La Voix, il avait la latitude de couvrir de grandes cérémonies, pouvait accéder à la présidence et à la primature si nécessaire. Il était était aussi parmi

Dadnadji, ancien premier Ministre du Tchad
Dadnadji, ancien premier ministre du Tchad

les journalistes tchadiens qui sont allés au Mali couvrir l’intervention des Fatim.
Aujourd’hui, il croupit en prison pour sa liberté de choisir une rédaction dans laquelle il se sentirait libre d’exprimer ses opinions.
Aussi, de quelle démocratie parle-t-on quand M. Djimrangar Dadnadji, ancien premier ministre décide de se retirer du parti MPS pour défendre ses idéaux, on le convoque à la police quelques jours plus tard pour une question de surcharge dans son acte d’état civil.
Va-t-on nous sortir le jeu de il n’est pas tchadien quand Dadnadji se décidera un jour à présenter sa candidature à la présidentielles ou bien que se trame-t-il ?
Et puis, je ne comprends pas vraiment ce que la police fait dans ces affaires de règlement des comptes personnels des politiques ? La police n’est-elle pas au service de tous ? Pourquoi se faire manipuler par des hommes politiques au service de Déby qui sont prêts à livrer leurs frères de sang pour gagner les bonnes grâces du chef ?
Il faut que cela cesse. Si Alain Serge a décidé de quitter un journal pro Deby pour un autre plus neutre et indépendant, c’est sa liberté et on doit respecter son choix. Si Dadnadji en a assez du parti MPS et qu’il décide de s’en aller, au nom de la démocratie, c’est son droit.


Il était une fois, le 2 février 2008 à Ndjamena

N'djamenaLes habitants de la capitale sont réveillés par des bruits de canon qui résonnaient de tous les côtés. Les hélicoptères volaient juste au-dessus de nos têtes. Dans les rues, les cadavres jonchaient le sol. Les deux ponts qui permettaient la sortie vers le sud et le Cameroun voisin fourmillaient de monde. Les femmes et les enfants sautaient sur les corps inertes pour arriver sur le pont. Sur le pont, les enfants échappaient des dos de leur maman pour tomber dans le fleuve Chari.
Tout le monde était dans la confusion. Certains sont restés chez eux dans la cour, priant Dieu d’épargner leur vie.
D’autres n’ont pas hésité à prendre le chemin du village ou du Cameroun voisin. Hommes, femmes et enfants ont tous vécu un moment de peur atroce.
Jamais je n’oublierai cette odeur des bombes qui m’a fait vomir toute la journée. J’ai été incommodée toute la journées.
Difficile d’oublier les cadavres qui sont restés trois dans les rues  jusqu’à ce que la voirie décident enfin de les enterrer dans une fosse commune. Il était une fois, un 2 février 2008 à Ndjamena…
A côté de chez nous, un voisin qui était malade depuis quelques temps déjà a choisi de mourir ce jour. il n’y avait personne pour lui apprêter un cercueil. le laver était un vrai parcours de combattant. Car, les hommes qui s’occupaient de nettoyer sa dépouille le faisaient sous une pluie de balles. impossible de l’enterrer au cimentière. il a donc été enterré dans sa cour.
Des tchadiens véreux ont vu là une occasion de s’enrichir. ils se sont mis à piller de biens des entreprises et des « voleurs de la républiques » (des ministres et cadres très hauts placés).
Il était une fois, le 2 février 2008…


Tchad Avocats en grève face à l’Exécutif hors la loi

avocats

 

 

 

 

les huissiers, avocats et notaire sont en grève à compter du samedi 24 pour réclamer l’exécution des décisions de justices pour les justiciable et le versement de leur honoraires.
C’est ce qui ressort de l’assemblée générale tenue au cefod ce 23 janvier 2015.
En effet, cette grève intervient après une longue période de démarches en vue de l’obtention de gain de cause.
Le président des huissiers du Tchad estiment que l’Etat qui est sensé. Faire respecter les décisions de justice est entrain de montrer un mauvais exemple susceptible de faire fuir les investisseurs étrangers.

Les professionnels judicaires libéraux du Tchad avocats, notaires et huissiers – Pour rappel, Selon le président de la Chambre nationale des huissiers du Tchad, Me Eldjimbaye Mbaihoudou Elysée, sont à couteau tiré avec l’Etat depuis janvier 2013 lors que celui-ci a « suspendu » sans aucune justification le paiement de ces condamnations judiciaires.
Pour eux, la suspension de paiement porte préjudice aux justiciables qu’ils représentent et à eux aussi dans le bon fonctionnement de leurs activités professionnelles.
Pour les professionnels de la justice, cet état de fait pourrait être un frein à l’investissement au Tchad. Qui osera vouloir investir dans un pays ou il n’y a pas de justice? Se demandent-ils.
Me Eldjimbaye estimé que la seule arme à leur disposition est l’arrêt immédiat du travail pour un délai d’une semaine renouvelable. .
Me Abdou Ndoubalo Lamian, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Tchad, a appelé les professionnels de lajustice à rester vigilants et solidaires. Pour lui, à l’Etat doit payer ces condamnations judicaires pour donner un sens à la justice tchadienne.
Pour ce qui concerne les proces en cours des présumés complices de l’ancien président dictateur Habré, les avocats se demandent bien qui les dédommagera si l’Etat refuse d’exécuter ses condamnations antérieures.


journalistes tchadiens: tous de coeur avec Charlie hebdo; demain, cela peut être ta redaction

IMG_20150112_010226Ce matin, un groupe des journalistes tchadien s’est rendu à l’ambassade de France au Tchad pour temoigner de leur solidarité aux confrères de charly hebdomadaire assassines. Pour les journalistes tchadiens, aujourd’hui c’est charlie hebdomadaire. Mais demain cela peut être ta rédaction. « Nous sommes tous sidérés et nous ne voulons as rester indifférents ». Reçus par les conseillers de l’ambassadrice, chaque membre du groupe à signe le livre d’or ouvert au sein de la représentation afin d’y laisser un mot à l’endroit de charlie hebdomadaire. Le collectif entend donc continuer à oeuvrer par la plume et le micro pour combattre la barbarie des hommes sans foi ni loi. Dieu bénisse les journalistes et Dieu les protège.


Mon rêve pour le Tchad

Je suis de ceux qui aiment leur pays.et oui, j’aime beaucoup le Tchad. J’adoreJ’adore me sentir fière de ma nationalité.
Seulement, je suis comme un enfant qui n’a personne pour lui parler de l’experience qui nourrit l’esperance.
Mon pays est un rêve illusoire. Rien n’est logique ni réaliste. Les failles des autres sont les règles chez nous. Nous ne cherchons pas à savoir ou nous allons, ni quel but nous voulons atteindre. Mais nous avançons dans l’aveuglette.
La vie au Tchad n’est qu’illusion, l’emploi est une utopie, la vie tout simplement.
Pourquoi le Tchad doit toujours être cd18795f5e4c578e645bc0a109215acfdernier pour les choses positives et premiers lorsqu’il s’agit du bon. Lorsqu’on parle de buveurs d’alcool, des corrupteurs, des cultivateurs d’injustice et de mauvaise gouvernance ainsi que des vendeurs d’illusions, le Tchad est au premier rang. Mais lorsqu’il s’agit de croissance économique, de couverture sanitaire, de justice sociale, et de sécurité des personnes, nous sommes derniers et nous ne faisont rien pour que cela change.
Le Tchad est dirige par des hommes égoïstes et incapable de penser à leur peuple.
Je suis dessus de la vie qu’on impose à tous les jeunes qui espèrent comme moi qu’un avenir meilleur est possible.
Et si les jeunes se lèvaient pour dire qu’ils en ont marre?
Et s’ils décidaient enfin de défendre leur rêve?
Et si Dieu pouvait enfin penser au Tchad?
Comme je suis une tête de mule, je continu d’espérer. Je continue de croire que je pourrai apporter quelque chose de positive pour mon pays. On rêve est de construire un Tchad fort et exemplaire.
Mon désir est de faire du Tchad un pays ou il fait bon vivre. J’y crois et j’espère y arriver.